La déesse du renouveau permanent, généralement représentée comme une femme jusqu'aux épaules, se transformant ensuite en une cascade remontant dans son dos de façon circulaire, symbolisant le renouveau.
Les croyances parmi le culte d'Ondine sont multiples: on y retrouvera pêle-mêle des prêtres prônant l'indifférence, et pensant que toute action est finalement vaine, le monde finissant de toute façon par retrouver son équilibre, tout comme d'autres prêcheront au contraire l'action quotidienne comme pierre de construction d'un futur distant, ou encore d'autres affirmant que la fin justifie les moyens.
De la même façon, l'eau, qui semble être au centre du culte, est sujette à diverses interprétations: certains prennent l'eau comme le catalyseur de la divinité, et donnent à cet élément une dimension mystique, tandis que d'autres y voient purement une métaphore.
Ce qui est sûr, c'est que le culte d'Ondine s'occupe généralement peu des préoccupations quotidiennes, et préfère se projeter dans un futur distant, tout en admettant la vacuité de son propre objectif. Le cycle étant le motif prédominant du culte, le prêtre d'Ondine sait que tout progrès et toute évolution sont voués à la disparition ultime, lors du renouveau.
Ondine est également la déesse de la mort, et c'est dans sa cascade que sont censés se retrouver les âmes des défunts, afin d'être purgées pour un nouveau cycle de vie. La mort n'est donc ainsi pas vu comme une finalité, mais comme un étape vers un renouveau. Elle est donc également la déesse de la vie.
De part ses différents aspects et sa liberté d'interprétation, Ondine est vénérée par des gens de milieux divers: des philosophes et divers érudits s'interrogent sur la nature du culte, qui attire également poètes et artistes de tout genre.